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En quête de sécurité et pour se protéger contre toute possibilité d’attaques par les

armées arabes, Israël, il y a 60 ans, avait commencé l’édification de son arsenal

nucléaire. En 2002, les Israéliens commencent la construction d’un mur de

séparation. En 2005, ils songent à la construction d’un autre mur sous-marin

le long de la côte de Gaza. Ces murs physiques vont-ils protéger l’État hébreu

et instaurer la sécurité que même le mur nucléaire n’a pu imposer ? 

 

Mohamed Abdel Azim pose la question et donne des clarifications sur l'advenir

de la région dans son ouvrage : Israël et ses deux murs, les guerres ratées de Tsahal, 

Paris L'Harmattan.

 

 

                                   

 

 

 

 

Mohamed Abdel Azim

ISRAËL ET SES DEUX MURS

Les guerres ratées de Tsahal

Préface de

Charles Zorgbibe

 

 

L'Harmattan

Comprendre le Moyen-Orient

 

 

 

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« Une grave défaillance », souligne le rapport Winograd. En effet, les forces de défense israéliennes ne sont pas parvenues à briser l’appareil militaire du Hezbollah, à stopper ses tirs de roquettes sur Israël et à obtenir la libération des deux soldats capturés par le Hezbollah, un rapt qui avait déclenché le conflit. « L’armée a échoué dans sa conduite de la guerre et n’a pas fourni à l’échelon politique un résultat susceptible d’être exploité au niveau politique », estime la commission dans son rapport de plus de 600 pages, rédigé sur la base de 74 témoignages de responsables politiques et militaires. 

C’est le mot « échec » que je retiens dans ce livre, car cette guerre ratée est la sixième guerre menée par le Tsahal et la seule, nous le verrons, qui soit restée plusieurs mois sans nom.

 

 

 

Gallimard Paris

 

fnac

 

La volonté d’objectivité et la hauteur de vues de Mohamed Abdel Azim sont évidentes. Le style est clair et élégant. Les formules brillantes surgissent, imprégnées parfois de l’encre du polémiste : «  le nucléaire israélien est l’absent quasi-présent », «  la bombe israélienne reste opaque, invisible et non reconnaissable », «  notre objet n’a jamais laissé d’indice clair de son lieu d’existence ». Il en est de même lorsque l’auteur analyse la “sanctuarisation” de la souveraineté israélienne par l’arme nucléaire : « symbole de puissance, c’est un objet divin…il impose silence à l’assemblée et fait reconnaître dans son détenteur un rejeton de Zeus ».

 

 

 

Liber L'arbre à lettres

 

Les dilemmes de la puissance...

Nous retenons de ce livre que, face à un monde de puissances perfectionnées et sophistiquées, le monde des « non-intimidables » est schématisé, simplifié et basé sur une logique personnelle. Quels profils ont-ils ?  Au fond, qu’est-ce que la rationalité selon ces acteurs ? 

Dans le monde des puissances, est-ce rationnel de dessiner des scénarios sur la base de la logique d’un acteur rationnel en finalité, lorsque ces puissances perfectionnées sont confrontées à un acteur rationnel en valeur ? 

L'auteur aborde pour cela la question de la rationalité du point de vue cognitif et confronte les dilemmes à la fois intellectuels et psychologiques. Une bonne stratégie a besoin d’une très grande clarté. Nous voyons alors quelles sont les conséquences de l’incertitude sur l’élaboration d’une telle politique. 

En somme, ce livre montre comment les plus faibles dévaluent toute la logique considérée par le plus fort comme rationnelle.

 

 

Suramps

 

Dans son livre Mohamed Abdel Azim  met en doute la récente et fameuse conception de la dissuasion rationnelle. L’ouvrage Le Léviathan de Thomas Hobbes tire son titre du Léviathan biblique, dont le nom désigne un monstre colossal. Cet ouvrage évoque la célèbre formule « Bellum omnium contra omnes » (guerre de tous contre tous en latin). Cette formule semble résider derrière la conception israélienne de l’avenir de la région. La guerre de tous contre tous ne peut être évitée que par la prévention. Cette dernière passe donc, selon cette conception israélienne, par une solide politique de dissuasion.

 

 
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Mohamed Abdel Azim tente de répondre à la question « pourquoi la dissuasion a-t-elle échoué ? ». Il essaie de dégager les principaux facteurs qui résident derrière l’échec de la dissuasion rationnelle, considérée par les Israéliens comme garante de la sécurité de l’État hébreu et de la stabilité dans la région.

 

 
A la page A la page

 

Dans cette ouvrage, Mohamed Abdel Azim explique que nous vivons dans un monde qui répond à de nouveaux problèmes, avec des stratégies anciennes. L’apparition des armes nucléaires a bouleversé les conceptions traditionnelles en matière de diplomatie et de stratégie. Les principes qui régissaient jadis les relations entre les États ont dû trouver de nouvelles règles. Les États ne feront plus les guerres avec les mêmes fins et les guerres ne sont plus ce qu’elles étaient. Au fond le guerres sont-elles encore des instruments de continuer la politique par d'autres moyens ? Les États font des guerres certes mais les guerres sont-elles encore des outils et des moyens pour faire des États ? L'auteur donne un éclairage sur les raisons de la transformation de la guerre et l'échec de ces moyens classiques de mener la politiques par d'autres moyens. 

 

 

Chapitre

 

Si la structure étatique, ce vieux et puissant Léviathan évoqué par Thomas Hobbes, en tant que structure stable depuis 1661, peut être mise en question, peut-on mettre en question la toute jeune et fragile politique de dissuasion israélienne ? 

Telle est la question fondamentale que pose Mohamed Abdel Azim dans son livre : Israël et ses deux murs, Paris L'Harmattan, 203 pages.

 

 

Delamain Paris

 

« Benedicti sunt possidentes » : bénis sont ceux qui possèdent les armes nucléaires telle était la conception des années 50 du siècle dernier. Mais l’usage de ces Absolute Weapons reste de l’ordre de l’impensable par les puissances dites « rationnelles » selon l’équation de la destruction mutuelle. L’usage de ces armes contre un challenger est impensable dans une aussi petite région. De plus, si elles ne dissuadent pas les Arabes, mise à part l’obsolescence, que reste-t-il pour les armes nucléaires ? 

 

 

 

Ellipse (Suisse) Ellipse (Suisse)

 

"..L’environnement a changé et la structure étatique ne remplit plus sa fonction de garant de sécurité des citoyens. Le concept de l’État comme organisation structurée est en déclin. L’État, ne remplit plus sa fonction première : la sécurité de ses citoyens. Peut-on mettre en question le vieux concept de la structure étatique de Hobbes..." Mohamed Abdel Azim, Israël et ses deux murs. 

 

 

Fnac

 

La question est donc la suivante : peut-on parler du déclin des armes nucléaires ? Peut-on évoquer l’érosion de cette conception, voire son échec ? Le livre de Mohamed Abdel Azim : Israël et ses deux murs pose ces questions et émet le postulat suivant : la dissuasion israélienne, basée sur l’ambiguïté, est dans la phase de son déclin. Elle est érodée et a échoué dans sa fonction de décourager les Arabes.

 

 

Jean Jaurès (Nice)

 

L’équation de rapport des forces entre les États de la région change peu à peu. En plus des groupes armées, l’entrée en scène de l’Iran, comme une future puissance nucléaire régionale, perturbe davantage cette équation. Mohamed Abdel Azim, Israël et ses deux murs, 203 pages.

 

 

Kléber (Strasbourg)

 

« Si vis pacem, para bellum (…) Desiderat pacem, praeparet bellum » sont des phrases utilisées par les Romains et qui signifient que ceux qui veulent la paix doivent préparer la guerre. Pour atteindre la sécurité, Israël est un État en constante quête de l’équilibre sécuritaire. Mais l'Etat hébreu a t-il pu parvenir à la paix en préparant minutieusement toutes ses guerres? Mohamed Abdel Azim, Israël et ses deux murs, Paris, L'Harmattan, 203 pages.

 

 

Le Passage (Alençon)

 

Qu’en est-il d’une puissance détentrice des armes nucléaires face à un challenger déterminé et qui met cette puissance en difficulté ? Qu’en est-il de ces acteurs qui défient volontairement toute la logique de la théorie de la dissuasion rationnelle ? Comment l’État hébreu opère-t-il pour préserver sa puissance et sa suprématie régionale ? Quels sont les facteurs conduisant à l’échec de la dissuasion basée sur l’ambiguïté ? Y a-t-il des « non-dissuadables » ? 

Telles sont les questions auxquelles Mohamed Abdel Azim tente d’apporter quelques éléments de réponse dans Israël et ses deux murs, 203 pages.

 

 

Aux Antilles

 

L’histoire montre que, dès que le contexte historique change, les murs sont détruits comme cela a été le cas du mur de Chypre ou de celui de Berlin explique Mohamed Abdel Azim dans Israël et ses deux murs, les guerres ratées de Tsahal. 

 

 

Vent d'Ouest (Nantes)

 

Durant les 34 jours de combats de l’été 2006 (12 juillet-14 août), plus de 160 Israéliens, en majorité des soldats, perdent la vie. Le Hezbollah tire, durant cette période, quelque 4 000 roquettes contraignant un million d’Israéliens à vivre dans des abris ou à se réfugier dans le Sud du pays. Quelles sont les vraies raisons de cette situation ? 

Mohamed Abdel Azim trouve la réponse dans la notion des "non dissuadables". Il donne un aperçu clair sur les facteurs qui donnent lieu à l'échec des armées modernes face aux groupes armées comme en Afghanistan, en Irak, au Liban, à Gaza ou ailleurs.

 

 

World Cast World Cast

 

Fin janvier 2008, les conclusions de la commission d’enquête sur la guerre du Liban contre le Hezbollah sont rendues publiques. Appelée la commission Winograd, elle a été mise en place par le gouvernement sous la pression de l’opinion israélienne. Ce rapport estime que le conflit a été « un grand et grave ratage ». « Nous avons relevé des manquements graves au plus haut niveau de l’échelon politique et militaire », affirme le rapport. 

La question est donc pourquoi y a-t-il eu un "grand et grave ratage" ? Mohamed Abdel Azim, Israël et ses deux murs, les guerres ratées de Tsahal, chez  L'Harmattan.

 

 

CDiscount

 

Le constat montre que depuis 1945, l’usage des armes nucléaires est plus politique que militaire. « C’est un objet divin, comme fabriqué par Héphaïstos, donné par Zeus à Hermès et passant successivement à Pélops, Atrée, Thyeste, Agamemnon, etc. »

Les choses ne se mesurent plus par opposition entre un acteur sensé, rationnel et fort face à un autre insensé, faible et fou, explique Mohamed Abdel Azim dans son livre Israël et ses deux murs,  mais plus entre deux acteurs rationnels à la fois dans le rôle du fou et celui du sensé. 

 

 

 

Mollat

 

Cet essai examine les logiques d'affrontement entre Israël et la Palestine depuis la guerre de 1973, et revient sur les opérations de dissuasion menées par l'armée israélienne, pour constater leur échec.

 

 

Cité dans

EuroMeSco